Un anévrisme cérébral est une partie fragile d’une artère du cerveau. Par conséquent, il peut se dilater en un point de la paroi du vaisseau sanguin, exerçant une pression sur un nerf, ou même se rompre et provoquer une hémorragie. Un anévrisme peut se produire à différents niveaux, de sorte que certaines personnes ne présentent aucun symptôme autre qu’une légère dilatation. Un anévrisme peut se produire n’importe où dans le cerveau, mais il est plus susceptible de se développer dans la partie inférieure et la base du crâne. La principale cause d’un anévrisme est congénitale, c’est-à-dire de naissance, mais il existe d’autres causes telles que : l’hypertension artérielle, un traumatisme crânien, une infection, une tumeur, etc. Sur Detective-Sante.com, nous expliquons les causes, les symptômes et les traitements d’un anévrisme.

Causes de l’anévrisme

Différents facteurs peuvent être à l’origine d’un anévrisme cérébral :

    Facteurs génétiques. Les anévrismes cérébraux sont plus fréquents chez les personnes atteintes de certaines maladies génétiques. Il est probable que la personne soit née avec une anomalie de la paroi artérielle qui entraîne le développement ultérieur de l’anévrisme. Le type d’anévrisme qui est généralement transmis de parent à enfant est connu sous le nom d’anévrisme sacciforme.

  • Anévrisme dû à de mauvaises habitudes comme le tabac, l’alcool et les drogues. Ces facteurs augmentent la possibilité de souffrir d’un anévrisme dû à la faiblesse d’une partie de l’artère du cerveau, c’est pourquoi un mode de vie sain est essentiel.
  • Les anévrismes cérébraux peuvent se produire dans le cerveau de personnes en bonne santé lorsqu’elles subissent un traumatisme crânien. Lors de l’impact sur la tête, l’un des vaisseaux sanguins est endommagé, ce qui entraîne sa dilatation. Elle ne représente que 1 % des cas.
  • Contraceptifs oraux. Il a été démontré que les contraceptifs oraux sont associés à des problèmes circulatoires qui augmentent le risque d’anévrisme cérébral.
  • L’athérosclérose. Il s’agit du durcissement des veines causé par l’accumulation de graisse, de cholestérol et d’autres substances dans les parois des artères, formant des plaques qui peuvent obstruer les artères.

Symptômes associés à un anévrisme cérébral

Les symptômes varient en fonction de l’état de l’anévrisme cérébral, impliquant parfois seulement une dilatation du vaisseau sanguin, sans dommage ni saignement. Toutefois, lorsque l’anévrisme exerce une pression sur les nerfs ou se rompt, les symptômes suivants peuvent être observés :

  • Maux de tête. Il s’agit d’une douleur très intense résultant d’une petite hémorragie. Il s’agit d’un mal de tête qui peut être le signe avant-coureur d’un anévrisme imminent. Il est fréquent que le mal de tête soit accompagné de nausées et de vomissements.
  • Problèmes oculaires connexes tels que : vision floue, vision double et perte de vision ou paupière tombante.
  • La personne souffrant d’un anévrisme peut avoir des problèmes d’orientation, de fatigue, de somnolence, etc. En outre, il peut également y avoir des problèmes liés à la parole, un symptôme de lésion cérébrale, comme des difficultés à s’exprimer et à comprendre ce que disent les autres. Ces symptômes s’accompagnent souvent d’une faiblesse musculaire ou d’une mobilité réduite dans certaines parties du corps.
  • Diminution de la sensation ou engourdissement d’une partie du corps.
  • Un autre symptôme, moins courant, qui peut survenir en cas d’anévrisme cérébral est la raideur et/ou la douleur du cou.

Traitements des anévrismes cérébraux

Chaque anévrisme doit être évalué différemment en fonction de sa taille, de sa localisation, du risque de rupture, ainsi que de l’âge, de l’état de santé et des antécédents médicaux du patient. Dans le cas où un anévrisme a été détecté avant l’apparition d’une hémorragie et qu’il ne présente pas un risque élevé de rupture, des examens périodiques peuvent être effectués pour s’assurer qu’il reste stable. Dans cette situation, le médecin peut indiquer s’il est préférable d’effectuer une intervention pour empêcher l’anévrisme de saigner ou de poursuivre un examen périodique pour surveiller sa croissance. En revanche, les patients qui constatent la présence d’un anévrisme de grande taille avec un risque élevé de rupture, ou en cas d’hémorragie, doivent être opérés d’urgence. En cas d’hémorragie, deux interventions sont généralement effectuées :

  • Clipping microvasuclar. L’objectif est d’arrêter l’écoulement du sang vers l’anévrisme. Pour ce faire, on insère un clip qui coupe la circulation du vaisseau sanguin alimentant l’anévrisme. Cette intervention donne généralement de bons résultats, en prévenant de futurs saignements chez le patient. Si l’anévrisme a endommagé l’artère, le médecin peut envisager l’option du clippage pour fermer l’artère entière.
  • Embolisation endovasculaire. Il s’agit d’une alternative au clippage microvasculaire qui n’implique pas de chirurgie. Cette procédure implique l’insertion d’un transporteur dans une artère, généralement l’artère de l’aine, afin d’atteindre l’anévrisme, et de libérer un fil tressé malléable pour arrêter l’écoulement du sang.

Prévention des anévrismes cérébraux

Il n’y a pas de moyen clair de prévenir un anévrisme cérébral. La meilleure solution est de mener une vie saine : bien manger et faire du sport, éviter les cigarettes, l’alcool et les drogues.

En revanche, les patients qui savent qu’ils ont des antécédents familiaux doivent se soumettre à un contrôle régulier afin de détecter d’éventuels anévrismes. La détection précoce d’un anévrisme peut prévenir une hémorragie grâce à un traitement approprié. Si vous prenez des médicaments contraceptifs, il est conseillé de consulter votre médecin sur ces médicaments et leurs effets possibles.

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