Galactorrhée : causes, symptômes et traitement

La galactorrhée est la sécrétion de lait par la glande mammaire en dehors de la période d’allaitement, qui va de l’accouchement à 6 mois, voire plus, après la naissance du bébé. Il s’agit d’une affection qui peut se manifester aussi bien chez les femmes que chez les hommes, bien que dans ce dernier cas, les cas soient peu nombreux.

Bien que 20 % des femmes, malgré des règles normales et des niveaux de prolactine adéquats dans l’organisme, souffrent de cette altération à un moment ou à un autre de leur vie, il est important qu’une consultation médicale soit effectuée afin que la cause de cette altération puisse être évaluée et identifiée.

Les écoulements provoqués par la galactorrhée peuvent apparaître spontanément ou après certaines manœuvres ; cependant, chez les femmes qui ont eu un grand nombre d’enfants, les écoulements peuvent apparaître sans que cela signifie que la maladie est présente. Si vous voulez en savoir plus, vous trouverez dans l’article suivant de nombreuses informations sur la galactorrhée : causes, symptômes et traitement.

Bien que la galactorrhée ait un grand nombre de causes, dans plus de 50 % des cas, la cause est inconnue. Cependant, parmi les facteurs les plus fréquents qui provoquent la sécrétion de lait maternel en dehors de la période d’allaitement, les plus fréquents sont les tumeurs hypophysaires qui produisent de la prolactine et sont appelées prolactinomes, qui représentent 25 % des cas.

La prise de certains médicaments peut également être l’une des principales causes de la galactorrhée. En effet, certains médicaments peuvent augmenter le taux sanguin de prolactine chez la femme. Si un grand nombre de médicaments provoquent la galactorrhée comme effet secondaire, les plus courants sont les antidépresseurs, les anovulants, les antiseptiques, les antiémétiques, les antihypertenseurs et les opioïdes.

Les troubles endocriniens sont une autre cause très fréquente de galactorrhée. En effet, ils provoquent diverses altérations hormonales qui peuvent entraîner l’apparition de cette pathologie. Parmi ces troubles, le plus courant est l’hypothyroïdie primaire, bien qu’elle puisse également être causée par le syndrome de Cushing et la maladie d’Addison.

Les processus hypothalamiques sont également une cause fréquente de galactorrhée, car l’hypothalamus est la partie du cerveau qui est responsable, entre autres, de la libération d’hormones par l’hypophyse. Par conséquent, si elle est affectée pour une raison quelconque, elle peut provoquer une galactorrhée.

Malgré ce qui précède, il existe d’autres causes fréquentes de cette pathologie, par exemple le stress, les infections locales, la stimulation de la zone du mamelon, le fait d’avoir souffert d’une cirrhose du foie, une opération du thorax ou un traumatisme de cette partie du corps. Pour cette raison, la galactorrhée n’est pas considérée comme une maladie en soi, mais plutôt comme l’existence d’un trouble associé.

La galactorrhée étant généralement associée à d’autres troubles, il est possible que les symptômes varient en fonction de la cause qui la provoque. Pour cette raison, l’apparition de l’une ou l’autre symptomatologie sera utile pour orienter le diagnostic, et il est important de se rendre chez le médecin le plus tôt possible et d’expliquer les symptômes en détail. Les manifestations les plus courantes sont les suivantes :

• Le poids corporel est pris ou perdu sans raison apparente.

Plus d’acné ou de poils corporels apparaissent.

• Ne supporte pas le froid ou la chaleur.
• Augmentation de la soif ou de la miction.
• Des migraines et des troubles de la vue apparaissent.

On observe une perte d’intérêt sexuel et des dysfonctionnements érectiles chez les hommes.

Il y a des altérations du cycle menstruel chez les femmes.

Bien que le traitement de la galactorrhée dépende uniquement de la cause de la galactorrhée, dans de nombreux cas, un traitement médical n’est pas nécessaire, car la galactorrhée disparaît spontanément d’elle-même. Les patients qui souffrent de galactorrhée sporadique ne reçoivent généralement pas de traitement, à moins qu’elle ne soit associée à des troubles tels que l’ostéoporose ou l’hypogonadisme.

Malgré ce qui précède, il existe certains cas où la galactorrhée provoque une gêne très intense pour la patiente, le médecin peut prescrire certains médicaments pour contrôler la sécrétion de prolactine. Toutefois, chez les patients pour lesquels ce type de traitement n’est pas efficace, la chirurgie peut être choisie, bien qu’elle ne soit pas curative, de sorte que la prise de médicaments sera essentielle après la chirurgie.