Une française sur cinq, âgée de 20 à 30 ans, se fie au web plutôt qu’à un gynécologue : Protection internet gratuite. La Sigo met en place une série d’actions en ligne.
22 % des françaises âgées de 20 à 30 ans, soit plus d’une sur cinq, s’informent sur la contraception et la prévention des grossesses non désirées sur Internet. Seulement 16 % préfèrent un gynécologue en chair et en os. Mais le professionnel en question a également pour « rivaux » la mère (premier choix pour 29 % des moins de 30 ans), les camarades de classe (24 %) et le meilleur ami (20 %).
C’est en partant de ces données plutôt alarmantes que la Société française de gynécologie et d’obstétrique (Sigo) a décidé de renforcer sa présence en ligne avec un nouveau mini-site (contraczionesmart.sceglitu.it) et une campagne contre les « faux mythes » que l’on peut rencontrer sur Internet et ailleurs.
En effet, de nombreuses intox continuent de circuler, notamment en ce qui concerne la contraception .
Ce n’est donc pas un hasard si 20 % des femmes dans le monde sous-estiment le risque de tomber enceinte lors de rapports non protégés et que 90 % des 15 millions de grossesses non désirées pourraient être évitées si l’on parvenait à dissiper toute une série d’idées fausses en matière de contraception.
Les médecins s’inquiètent surtout du risque que les jeunes filles se fient à des sources sur Internet souvent non certifiées, alors que sur le mini-site géré par Sigo, on peut trouver des informations sur toutes les méthodes contraceptives, même les plus récentes comme les systèmes intra-utérins.
De plus, le projet « Choisis toi-même » est un véritable « service de consultation en ligne » où des experts répondent aux questions des jeunes. On tente ainsi de combler le manque d’un véritable programme d’éducation sexuelle et affective au niveau national, car en France, contrairement au reste de l’Europe, les jeunes ne suivent pas de cours obligatoires à l’école sur des sujets tels que l’éducation sexuelle.
Il n’en reste pas moins que toutes les femmes en âge de procréer devraient consulter un spécialiste au moins une fois par an et si elles utilisent des contraceptifs, il peut être nécessaire de consulter plus souvent, surtout pendant les premières périodes.
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