Dans la médecine d’aujourd’hui, il existe de nombreuses méthodes et études qui peuvent être appliquées pour aider votre médecin à établir un diagnostic précis de votre malaise. Un élément très utile est l’imagerie, dont les plus précises dans de nombreux cas sont les tomodensitogrammes et les résonances magnétiques, qui peuvent être utilisés pour diagnostiquer de nombreuses maladies. Pour l’évaluation des voies urinaires, il existe une étude spécialisée qui consiste en la prise de tomodensitométrie ou par résonance avec l’ingestion précédente d’un colorant de contraste. Dans cet article, nous vous expliquerons tout ce que vous devez savoir sur l’urographie excrétoire : ce qu’elle est et comment la préparer.

Qu’est-ce que l’urographie excrétoire ?

L’urographie excrétoire est une étude complémentaire qui évalue à la fois l’intégrité structurelle des voies urinaires supérieures (reins, vessie et uretères) et la fonction excrétoire de ces organes. Aussi connu sous d’autres noms tels que pyélogramme ou urographie intraveineuse, c’est un test qui peut donner à votre médecin des informations sur la taille, la forme, la position, la densité et la terminaison des reins, de la vessie et des uretères.

Quand faire faire une BMU ?

Il s’agit d’une étude qui est indiquée pour confirmer la présence ou l’absence d’altérations des voies urinaires chez les patients chez qui on présume que certains peuvent exister en raison de symptômes ou d’autres preuves. Les exemples les plus courants de leur indication sont :

  • Malformations congénitales
  • Calculs rénaux
  • Sang dans l’urine
  • Présence de masses abdominales
  • Obstacles ou obstructions
  • Évaluation avant l’intervention chirurgicale
  • Traumatismes
  • Pyélonéphrite
  • Hydronéphrose

Comment s’effectue une urographie excrétoire ?

Avant d’effectuer le test, il est important d’évaluer la fonction rénale du patient. Pour visualiser les voies urinaires supérieures, on injecte au patient ce qu’on appelle un colorant de contraste, un liquide visible sur les radiographies.

Le colorant de contraste est administré par voie intraveineuse au moyen d’un cathéter à une dose qui dépend du poids du patient. Immédiatement après son administration, le patient est pris plusieurs fois dans une étude radiographique qui est généralement connue sous le nom de tomographie assistée par ordinateur, bien qu’elle puisse également être réalisée par imagerie par résonance magnétique. Ensuite, d’autres radiographies sont prises 5, 20 et 40 minutes après l’administration du colorant. La façon dont les radiographies sont prises peut varier selon qu’il s’agit d’une tomodensitométrie ou d’une IRM.

Une fois l’étude terminée, votre médecin évaluera les images obtenues, généralement sur ordinateur, avec le technicien en radiologie. Selon les résultats de l’étude, différentes études peuvent être indiquées ou un traitement peut être planifié pour résoudre d’éventuelles altérations.

Que dois-je faire avant une BMU ?

Avant d’effectuer une urographie excrétoire, votre médecin vous donnera tous les renseignements dont vous avez besoin sur la façon dont l’intervention est effectuée et les lignes directrices que vous devriez suivre avant de l’effectuer. À ce stade, il est important que vous ne soyez pas clair au sujet de leur quelque chose de sorte que vous n’ayez aucun doute à leur sujet.

Il est très important de mentionner tous les composés auxquels vous avez ou croyez avoir eu des réactions allergiques, car certains des produits de contraste ont des composants qui peuvent produire ce type de réaction, l’un des exemples les plus courants étant l’iode.

La préparation de l’étude commence un jour avant son application, car les voies digestives doivent être complètement dégagées.

Pour eux, on demande habituellement au patient de ne pas manger pendant 12 à 24 heures avant l’étude, complétée par la prise de laxatifs et de lavements. Il est recommandé que la veille et les premières heures de la veille de l’étude, le régime alimentaire se compose de liquides légers comme les bouillons et les jus filtrés.

Dans le cadre des préparatifs immédiats avant d’entrer dans l’appareil de tomodensitométrie ou d’IRM, on vous demandera d’enlever tout bijou, lunettes, prothèse auditive, prothèse dentaire amovible et tout accessoire similaire, car les métaux qu’ils contiennent peuvent interférer avec l’étude.

Vous devriez informer votre médecin de tout autre type de prothèse, comme les implants cochléaires, les clips d’anévrisme cérébral, les bobines de vaisseaux sanguins, les stimulateurs cardiaques et les défibrillateurs, car ils peuvent contre-indiquer l’étude. D’autres dispositifs comme les valves cardiaques, les membres artificiels ou les stimulateurs nerveux peuvent être des contre-indicateurs de l’étude dans certains cas.

Bibliographie

  • INFECTIONS RÉNALES AIGUES ET CHRONIQUES- CE QUE LE (voir)
  • Imagerie – Urofrance (voir)
  • APPORT DE L’IMAGERIE DANS LES INFECTIONS URINAIRES HAUTES (voir)

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