La rhinite, plus communément appelée rhume, est une inflammation nasale caractérisée par un prurit nasal, une rhinorrhée, des éternuements et une obstruction nasale

La rhinite, plus communément appelée rhume, est une inflammation nasale caractérisée par un prurit nasal, une rhinorrhée (écoulement nasal aqueux continu provoqué par une hypersécrétion de mucus), des éternuements et une obstruction nasale.

Les symptômes typiques durent plusieurs jours, pendant au moins une heure d’affilée, et sont considérés comme suffisants pour le diagnostic clinique. Rhinite. Les rhinites sont classées en allergiques (épisodiques ou persistantes) et en non allergiques (éosinophiles, vasomotrices, autres).

La rhinite allergique

Comme pour d’autres maladies allergiques, le pourcentage de personnes souffrant de rhinite dans la population générale est également en augmentation. Actuellement, le pourcentage de personnes souffrant de rhinite dans la population générale est d’environ 15 à 20 %.

La rhinite allergique débute généralement à la fin de l’enfance, avec un âge moyen d’apparition d’environ 10 ans ; elle survient généralement plus fréquemment entre 10 et 25 ans. L’atopie héréditaire joue un rôle fondamental dans le développement de la maladie, même si le mode exact de transmission héréditaire n’est pas encore connu.

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Chez les enfants prédisposés par la famille, les influences environnementales peuvent contribuer au développement de la maladie, en particulier au cours de la première année de vie. Parmi les influences environnementales, on compte l’exposition aux allergènes, à la fumée de cigarette et à d’autres substances polluantes.

Selon le type d’allergène qui déclenche la rhinite allergique, on parle de rhinite allergique saisonnière ou persistante. La rhinite allergique saisonnière est provoquée par le pollen des arbres, des graminées et d’autres herbes transporté par l’air.

Le pollen des arbres est plus fréquent au début du printemps, celui des graminées au printemps et celui des herbes en été. Les pollens sont des particules d’un diamètre de 20 à 25 microns, capables de se déposer sur la surface de la muqueuse nasale ou conjonctivale. Les protéines antigéniques des pollens peuvent se dissoudre dans les sécrétions nasales et remonter vers la muqueuse respiratoire, provoquant ainsi l’ asthme pollenique.

Les symptômes varient en fonction de la concentration de pollen dans l’air et peuvent donc apparaître à différentes saisons, selon le type de sensibilisation allergique. Les différents allergènes peuvent être présents en plus grande proportion dans différentes régions géographiques.

Les causes les plus fréquentes de la rhinite allergique persistante, dans laquelle les symptômes allergiques sont généralement toujours présents, sont les acariens de la poussière domestique et les moisissures.

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Les symptômes de la rhinite allergique persistante sont similaires à ceux de la forme saisonnière, mais en raison de l’hyperréactivité de la muqueuse nasale, ils ont un effet négatif sur une série de stimuli non spécifiques tels que l’air froid, la fumée et les produits chimiques.

De nombreux patients sont allergiques à la fois aux acariens et au pollen, présentant des symptômes persistants qui s’aggravent pendant la saison pollinique.

Rhinites non allergiques

Les mécanismes à l’origine des rhinites non allergiques sont variés : ces pathologies peuvent être dues à un déséquilibre de la régulation nerveuse (rhinite vasomotrice), à une éosinophilie excessive dans les sécrétions nasales ou à une sensibilité particulière à des stimuli non immunologiques, comme l’air froid, qui peuvent induire la libération de médiateurs par les mastocytes (cellules inflammatoires).

Le diagnostic de la rhinite

Le diagnostic repose sur une anamnèse précise et sur la réalisation de tests cutanés qui examinent une large batterie d’allergènes, ainsi que sur la détermination d’anticorps IgE spécifiques dans le sang.

Le traitement de la rhinite

Le traitement fait appel à des antihistaminiques, au cromoglycate de sodium, à des corticoïdes par voie nasale ou systémique et enfin à une thérapie spécifique d’hyposensibilisation (vaccin), en cas de sensibilisation allergique.

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Par : Prof. Patriarca Giampiero, Prof. Schiavino Domenico, Dr. Nucera Eleonora

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