Syndrome de Cotard : causes, symptômes et traitement

Il existe une grande variété de troubles mentaux, chacun ayant des caractéristiques différentes, mais généralement associés à des altérations de la pensée, telles que des hallucinations, du comportement, des émotions et de la manière dont ces personnes entrent en relation avec les autres. Les causes des troubles mentaux sont nombreuses, les principales étant les gènes, les antécédents familiaux, le stress, les abus ou les traumatismes crâniens. Les maladies mentales peuvent être la bipolarité, la dépression, la schizophrénie, la démence ou d’autres psychoses. Parmi cette grande variété de troubles, il en est un qui se distingue, le syndrome de Cotard, un trouble très complexe et peu connu. Dans cet article, nous vous parlerons de cette étrange affection appelée syndrome de Cotard : causes, symptômes et traitement.

Le syndrome de Cotard ou également appelé « délire du déni » ou « nihiliste » est un trouble mental très étrange dans lequel la personne qui en souffre remet en question son existence et se croit morte. Elle est très liée aux hypocondriaques, qui croient que leurs organes, leurs membres, voire eux-mêmes, sont morts. Les patients atteints de ce syndrome rare souffrent d’une série d’hallucinations mentales ou de délires qui n’ont aucun sens et sont généralement liés à la mort.

Les experts ont montré dans certaines études que les personnes atteintes du syndrome de Cotard ont un dysfonctionnement dans deux zones du cerveau, la zone impliquée dans la reconnaissance faciale et la zone du cerveau associée aux émotions, c’est à cause de ce dysfonctionnement que les patients cessent de ressentir des émotions et plus lorsqu’ils se regardent dans le miroir, ce qui va produire une déconnexion de la réalité et le sentiment d’être mort.

Il faut tenir compte du fait que, comme il s’agit d’un trouble psychiatrique, il peut être lié à d’autres problèmes tels qu’une dépression grave ou d’autres troubles mentaux comme la schizophrénie, la psychose, l’hypocondrie, entre autres, c’est-à-dire que son apparition est le résultat d’autres troubles mentaux.

Les personnes qui souffrent de ce délire ont tendance à nier leur existence et donc celle de leur corps, elles en viennent même à penser que leurs organes ne fonctionnent pas et sont en train de pourrir, à tel point qu’elles peuvent avoir des hallucinations à l’odeur de putréfaction. En plus de tout cela, il existe une série de symptômes qui apparaissent chez les personnes souffrant de cette affection. Ce sont les principaux symptômes du syndrome de Cotard :

• Hallucinations ou délires.
• Ils ont l’impression que des vers se trouvent sous leur peau, car ils croient que leur corps est en état de putréfaction.
• La personne ne ressent pas le besoin de se nourrir car elle prétend être morte.

Parfois, ils croient aussi qu’ils sont immortels.

Il est souligné que si vous pensez ou avez un membre de votre famille ou une connaissance qui pourrait souffrir du syndrome de Cotard, il est essentiel de le mettre en contact avec les spécialistes en charge de la question, pour lesquels des neurologues et des psychiatres mettent leurs connaissances en pratique. Ces spécialistes seront chargés de déterminer le traitement approprié pour cette affection.

Le traitement appliqué pour ce type de personne n’est généralement jamais simple, il faut donc essayer de trouver une combinaison adéquate. Le traitement est souvent basé sur la médication, pour laquelle il faut administrer des médicaments tels que des antipsychotiques ou des antidépresseurs, comme c’est le cas de la mirtrazapine ou de l’olanzapine.

Cependant, le traitement dépendra de chaque cas, car il n’existe pas de traitement spécifique pour ce syndrome. Il doit donc parfois être associé à d’autres pour être efficace. D’autre part, on peut envisager l’électroconvulsivothérapie (ECT), qui consiste à appliquer un courant électrique pour traiter des problèmes tels que la dépression ou toute autre maladie mentale.

Il faut tenir compte du fait qu’il s’agit d’une affection qui n’est pas facile à traiter, il faut donc être patient et considérer que cela ne fera qu’améliorer le problème, mais ne le guérira pas complètement. Cela s’explique également par le fait qu’il s’agit d’une maladie rare qui n’a pas fait l’objet de recherches approfondies.