Régime alimentaire – syndrome métabolique

Au cours des deux derniers siècles d’industrialisation intense, il y a eu de grands changements sans précédent dans notre histoire évolutionnaire, exigeant un niveau plus élevé ou une vitesse d’adaptation en très peu de temps, sur le plan psychique, émotionnel et aussi organique.

L’un des changements les plus fondamentaux concerne notre mode de vie et notre alimentation. En moins de cinq générations, des facteurs tels que le sédentarisme, la contamination et la toxicité des aliments ont eu de graves répercussions sur la santé de la population mondiale, ce qui s’est traduit par des conséquences telles que de nouvelles maladies chroniques qui commencent à un âge de plus en plus jeune et des problèmes associés à des déséquilibres métaboliques et immunitaires. Sur Detective-Sante.com, nous vous expliquons le régime alimentaire pour le syndrome métabolique et vous donnons des instructions supplémentaires sur la façon de sortir de ce problème.

En termes simples, le métabolisme fait référence à la fonction au sein de chaque être vivant qui est responsable de rendre tout ce que l’individu consomme utile :

• Oxygène
• Eau
• Protéines
• Sucres
• Vitamines
• Minéraux

Grâce aux fonctions métaboliques de chacune des cellules, les organismes obtiennent la matière première pour leurs tissus et leurs processus neurochimiques, ainsi que l’oxygène et l’énergie nécessaires à leur survie. Le métabolisme fait alors partie d’un système vital plus vaste qui implique le corps tout entier.

En particulier depuis le XXe siècle, l’industrialisation du secteur alimentaire et la pollution de l’environnement ont entraîné une réduction spectaculaire de la qualité des aliments pour la population des centres urbains et des milieux ruraux en raison de l’épuisement ou de la privatisation des ressources traditionnelles. Combinés à la sédentarité, les problèmes du syndrome métabolique se sont multipliés, car nous avons combiné une mauvaise alimentation avec un manque d’activité physique (manque d’utilisation de l’énergie consommée).

Pour ces raisons, lorsqu’il s’agit de comprendre et de guérir notre métabolisme, il est nécessaire de prendre soin à la fois de notre alimentation et de notre activité physique.

Lorsque nous parlons de trouble métabolique, nous faisons référence aux déséquilibres physico-chimiques et aux pertes rythmiques générées dans ce système, rendant notre organisme médiocre capable ou incapable de traiter et d’utiliser tout ce qu’il consomme.

Cette inadéquation peut être directement mise en évidence par la résistance à l’insuline, qui est une stratégie métabolique où les cellules refusent de recevoir la glycémie. Une telle stratégie apparemment nuisible est justifiée par ce qui suit :

• Il n’a pas encore été possible de traiter ou d’utiliser le glucose précédemment reçu (le manque d’exercice en est la cause), c’est comme essayer de mettre de la nourriture dans la bouche d’un enfant lorsque l’enfant est encore plein.
• Inflammation de bas grade du système immunitaire ; et/ou
• Facteurs génétiques.

L’un des effets les plus visibles et communs est le gain de poids (même si la personne mange peu), parce que le corps ne peut pas donner l’utilité à la nourriture qu’il reçoit, ou il se nourrit très mal, ne générant que des dépôts de graisse pour réserver toute l’énergie et la matière inutilisable. Cependant, les personnes très minces peuvent aussi souffrir de cette situation.

Un autre symptôme fréquent mais paradoxal est la fatigue chronique, car le corps a beaucoup d’énergie mais il est inaccessible. Ce syndrome est le pont vers la grande majorité des maladies chroniques, dont la plus importante est le diabète de type 2.

Dans le régime alimentaire pour le syndrome métabolique, il est nécessaire de connaître les différences entre les différents glucides et leurs valeurs nutritionnelles :

• Complexe : ce sont ceux qui sont assimilés plus lentement mais qui sont plus nutritifs, puisque le glucose est accompagné d’autres micronutriments qui nourrissent mieux les cellules. Exemples : fruits, légumes et tubercules, farines complètes.
• C’est simple : ils augmentent rapidement la glycémie et, bien qu’ils fournissent une grande dose d’énergie en même temps, ils sont moins nutritifs et créent même une dépendance. Exemples : boissons gazeuses, sucre et farines raffinées. Il faut les réduire à tout prix.

Si vous voulez guérir ou prévenir un syndrome métabolique, privilégiez autant que possible les glucides complexes. Une partie des causes de cet état est de consommer des sources d’énergie (simples) qui ne fournissent que peu ou rien sur le plan nutritionnel et favorisent même l’endommagement des cellules.

Les farines avec gluten – celles faites à partir de céréales comme le blé, l’orge et le seigle – même si elles sont complètes devraient être réduites, car elles empêchent un équilibre énergétique en activant des réponses inflammatoires qui consomment beaucoup d’énergie, même chez les personnes qui n’ont pas la maladie coeliaque. Les pommes de terre, tout en étant des sources naturelles d’amidon, font monter le taux de sucre dans le sang à un niveau trop élevé ; il est donc suggéré de réduire votre consommation autant que possible.

Les graisses sont nécessaires, selon le type de graisse dont nous parlons. Bien qu’il puisse sembler tordu, il y a certaines graisses qui nous aident à expulser les graisses toxiques accumulées dans le corps, et à fournir à leur tour des avantages contre le syndrome métabolique.

Ces graisses saines se retrouvent principalement dans la noix de coco et l’avocat, et l’utilisation de leurs huiles de cuisson est fortement recommandée car elles sont beaucoup moins endommagées par la chaleur que les huiles végétales, ce qui favorise une consommation moindre de graisses trans, qui sont en fait nocives.

D’autres composants essentiels de l’alimentation sont les acides gras oméga 3 EPA et DHA, provenant du poisson, des crustacés, des algues marines et du jaune d’œuf biologique des poules et des cailles. Ces produits aident à réduire les processus inflammatoires chroniques qui gaspillent tant d’énergie et empêchent la guérison du syndrome métabolique, entre autres problèmes.

Manger 5 fois par jour nécessite encore plus de production d’insuline qui sera toujours inefficace pour guérir le syndrome métabolique, ainsi que l’usure du pancréas et du foie. Beaucoup de personnes atteintes de ce syndrome ont beaucoup d’anxiété au sujet de l’alimentation, mais nous pouvons vous assurer qu’en commençant à passer des glucides simples aux glucides complexes, en faisant de l’exercice et en mangeant suffisamment de protéines, vous remarquerez que votre anxiété sera régulée.

Une autre ressource très importante est le jeûne intermittent, c’est-à-dire environ une fois par semaine, il est conseillé de continuer à jeûner (uniquement de l’eau potable) jusqu’au coucher du soleil. Une fois ce moment venu, vous pourrez manger tranquillement, mais ce sera aussi sain que possible, ou ce sera contre-productif.

Si vous le faites sous surveillance médicale, vous pouvez jeûner jusqu’à tous les 3 à 4 jours. Vous devriez également vous rendre à un

Bibliographie

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