L’hypoglycémie, qui se distingue en hypoglycémie de premier, deuxième et troisième degré, est le résultat d’un déséquilibre entre l’insuline, l’exercice et l’alimentation.
En théorie, l’hypoglycémie est « le niveau de glycémie (BG) auquel les dysfonctionnements neurologiques commencent » : (Hypo glycemie). Mais ce niveau :
varie d’une personne à l’autre ;
peut varier en fonction du temps et des circonstances ;
est conditionnée par les hypoglycémies antérieures.
En pratique, l’hypoglycémie provoque des signes et des symptômes de :
Neuroglycopénie (altération de la pensée, de l’humeur, irritabilité, vertiges, maux de tête, fatigue, confusion, voire convulsions et coma) ;
Le seuil glycémique de la déficience cognitive se situe généralement entre 54 et 63 mg/dl (glucose plasmatique 63 ? 72)
Activation autonome (faim, tremblements des mains et des jambes, palpitations, anxiété, pâleur, transpiration) ;
Seuil de glycémie pour l’activation (contre-régulateur)
Le taux de glycémie est souvent plus élevé chez les enfants que chez les adultes ;
Elle varie en fonction du niveau de contrôle métabolique ;
Contrôle insuffisant et seuils de glycémie plus élevés ;
Bon contrôle et seuils de glycémie plus bas ;
Elle peut être abaissée par des antécédents d’hypoglycémie ;
Elle est altérée par le sommeil.
Il peut donc y avoir une perte de conscience avant l’activation autonome [= hypoglycémie sans préavis [hypoglycémie sans préavis)].
Degré de gravité de l’hypoglycémie
Selon le degré de gravité, on distingue : Hypoglycémie légère ou de 1er degré :
L’enfant ou l’adolescent est alerte, réactif et capable de traiter l’hypoglycémie de manière autonome (N.B. Glycemie hypoglycemie. Les enfants sont considérés comme légers car ils ne sont généralement pas capables de gérer la situation par eux-mêmes).
L’enfant ou l’adolescent ne peut pas réagir à l’hypoglycémie et a besoin de l’aide d’autres personnes, mais un traitement oral est suffisant.
Hypoglycémie grave ou de 3e degré :
L’enfant ou l’adolescent est semi-conscient ou inconscient ou dans le coma et peut nécessiter une thérapie parentérale (glucagon ou glucose e.v.)
Quels sont les facteurs prédisposant à l’hypoglycémie ?
L’hypoglycémie est le résultat d’un mauvais équilibre entre l’insuline, l’alimentation et l’exercice : GlycÃmie hypoglycémie. Il existe cependant certains facteurs prédisposants tels que :
Modification des habitudes (repas manqué ou incorrect, changements dans l’activité physique, modifications ou erreurs dans le dosage ou l’absorption de l’insuline) ;
Jeune âge (
Faible HbA1c ;
Insuffisance totale d’insuline ;
Antécédents d’épisodes hypoglycémiques ;
Contre-régulation défectueuse du glucagon et des catécholamines (durée plus longue) ;
Ingestion d’alcool ;
Hypoglycémie non reconnue.
Exercice et hypoglycémie
L’activité musculaire peut faire baisser la glycémie pendant, immédiatement après et/ou des heures après l’exercice (Glycémie hypoglycémie symptome). Les effets de l’hypoglycémie sont extrêmement variables et sa gravité dépend de nombreux facteurs (Hypoglycemie taux de glycemie). Les recommandations pour chaque personne ne peuvent être faites qu’en fonction de l’âge, de la corpulence, de l’expérience individuelle et de l’expérience et des erreurs.
En particulier dans le binôme exercice et hypoglycémie, on peut distinguer entre : Exercices légers ou sporadiques
#FAIBLES
Il est généralement recommandé de consommer une petite quantité de glucides à absorption rapide juste avant l’exercice.
Exercice intense, fatigant et/ou prolongé
Une réduction de l’insuline peut être envisagée ;
Un apport supplémentaire de glucides est nécessaire, surtout avant d’aller au lit après des exercices l’après-midi ou le soir (un en-cas de nuit contenant également des graisses et des protéines peut aider à prévenir l’hypoglycémie nocturne).
Activité sportive à haut risque où une hypoglycémie peut être potentiellement dangereuse (par exemple, sports nautiques, escalade, ski, conduite rapide, etc.)
L’objectif d’atteindre une glycémie normale peut être temporairement assoupli ;
L’apport en glucides à absorption rapide doit être facilement disponible ;
Une diminution de la dose d’insuline peut être envisagée ;
Les hypoglycémies tardives et/ou nocturnes peuvent être évitées en veillant particulièrement à augmenter les collations, surtout avant de dormir.
Seule une surveillance régulière de la glycémie permettra d’acquérir de l’expérience sur les niveaux de glycémie pendant et après l’exercice et le sport et, par conséquent, d’élaborer des algorithmes personnalisés.
Comment prévenir l’hypoglycémie ?
Dans tous les cas, il convient d’agir selon une logique préventive basée sur les points suivants :
Éducation des jeunes, de leurs proches et de ceux qui s’occupent de l’enfant, en accordant une attention particulière aux points suivants :
Premiers signes et symptômes d’alerte ;
Effet de l’exercice ;
Gestion des épisodes ;
Révision de l’éducation.
Évaluation des épisodes, en particulier
Apport alimentaire (collation avant le coucher, apport de glucides avant et après l’exercice) ;
Profil insulinique (l’insuline à action rapide peut réduire l’hypoglycémie postprandiale ou nocturne ; on peut envisager l’administration séparée du prémélange du soir, en séparant l’insuline rapide préprandiale de l’insuline intermédiaire avant le coucher) ;
Mesures nocturnes (2h00-4h00) de la glycémie.
Révision des objectifs de contrôle glycémique pour les personnes à haut risque (par exemple, les jeunes enfants et les personnes inconscientes).
Traitement de l’hypoglycémie
Le traitement de l’hypoglycémie varie, bien sûr, en fonction du type de crise : légère ou modérée (1er ou 2e degré)
#FAIBLE
Ingestion immédiate de glucides simples à absorption rapide, par exemple 5-15 g de glucose (sucre), 100 ml de boissons sucrées (jus de fruits, cola, etc.)
Attendre 10 à 15 minutes ; en l’absence d’amélioration, ingérer une quantité égale ou supérieure de glucides.
Dès que les symptômes commencent à s’atténuer ou que la glycémie revient à la normale, il faut ingérer des glucides complexes (comme des fruits, du pain, des céréales, du lait).
Grave (3e degré)
Il est urgent de la traiter
Une hypoglycémie grave avec perte de conscience et convulsions (en particulier en présence de vomissements) doit être rapidement et définitivement traitée par injection de glucagon.
Si le Glucagon n’est pas disponible ou en quantité insuffisante, pour combattre l’hypoglycémie, on peut administrer, par du personnel formé, lentement et pendant plusieurs minutes, du glucose intraveineux à la dose de 200-500 mg/kg (par exemple, le Dextrose 10 % est de 100 mg/ml).
Si l’hypoglycémie n’est pas assez grave pour empêcher l’ingestion, il est courant d’apprendre aux parents et aux personnes qui s’occupent de l’enfant à administrer du sirop de sucre concentré, des bonbons, du miel ou des gelées en les plaçant entre la joue et la gencive pour permettre à la glucose d’être absorbée par la muqueuse buccale (Hypoglycemie taux de sucre). Le massage externe de la joue facilite l’absorption de la glucose, ce n’est pas une méthode invasive et il est possible qu’une partie du sucre soit digérée et absorbée dans le tube digestif inférieur.
Dans la phase d’amélioration après une hypoglycémie grave, l’enfant peut prendre :
un supplément de glucides par voie orale ;
une perfusion intraveineuse de glucose, environ 5 mg/kg/minute.
N.B.
Les fortes doses de glucose hyperosmolaire par voie intraveineuse doivent être administrées avec beaucoup de prudence pour éviter un œdème cérébral ;
Il est essentiel de surveiller attentivement la glycémie après une hypoglycémie grave et prolongée, car les vomissements sont fréquents et des hypoglycémies récurrentes peuvent survenir.
Dans tous les cas, il faut toutefois faire très attention à la prévention de l’hypoglycémie, surtout en ce qui concerne les jeunes enfants, car elle peut entraîner des retards de développement et, par conséquent, des dysfonctionnements cérébraux.
Laisser un commentaire