Le sommeil est un élément très important dans le cycle quotidien de chacun, car grâce à ce processus physiologique, notre corps reconstitue l’énergie qui a été consommée dans les activités que nous avons réalisées. Chez certaines personnes, cependant, le cycle veille-sommeil peut être modifié, soit en raison d’un manque de sommeil (insomnie), soit en raison d’une sensation constante de fatigue et d’un besoin permanent de dormir (hypersomnie). Ces deux phénomènes sont souvent liés et peuvent altérer nos performances au travail, dans nos études, etc. Dans cet article, nous allons tout vous expliquer sur l’hypersomnie : causes, symptômes et traitement afin que, au cas où vous seriez touché par cette affection, vous disposiez de quelques moyens pour en réduire les conséquences.
Qu’est-ce que l’hypersomnie ?
L’état physiologique normal de notre corps est celui de la somnolence, c’est-à-dire l’état qui nous donne envie de dormir afin de reconstituer l’énergie consommée au cours de la journée. En revanche, lorsqu’une personne souffre d’une somnolence constante tout au long de la journée et à des moments inopportuns, et ce pendant plus d’un mois, on peut parler d’hypersomnie, qui peut avoir plusieurs causes possibles.
Symptômes de l’hypersomnie
Le principal symptôme des personnes souffrant d’hypersomnie est, sans surprise, un sommeil excessif tout au long de la journée, ce qui peut les amener à faire des siestes excessives, généralement longues, qui n’apportent aucune amélioration à leurs symptômes.
En dehors de cela, il existe d’autres symptômes secondaires à un repos insuffisant, par exemple :
- Irritabilité.
- Manque d’énergie et de concentration.
- Désorientation.
Difficulté à communiquer.
Causes de l’hypersomnie
La plupart des épisodes d’hypersomnie sont la conséquence d’un sommeil insuffisant ou fragmenté. On parle de sommeil insuffisant lorsqu’une personne ne dort pas assez longtemps pendant la nuit, que ce soit pour des raisons professionnelles, sociales ou personnelles, ce qui, pour une personne adulte, devrait être d’environ 7 heures, mais pas moins de 5.
Une autre cause fréquente d’hypersomnie est la fragmentation du sommeil, c’est-à-dire l’interruption du sommeil tout au long de la nuit à plusieurs reprises, ce qui fait que la personne ne se repose pas suffisamment. Cela est généralement dû à des troubles du sommeil, dont le plus courant est peut-être l’apnée du sommeil.
D’autres pathologies moins courantes qui provoquent l’hypersomnie sont des pathologies pathologiques. L’une d’entre elles est la narcolepsie, qui est une affection très rare de cause inconnue caractérisée par une hypersomnie excessive et des épisodes soudains de perte de conscience et de tonus musculaire, généralement déclenchés par des émotions fortes.
Comme la narcolepsie, le syndrome de Kleine-Levin est une cause rare d’hypersomnie d’origine inconnue. Également appelé syndrome de la belle au bois dormant, il se caractérise par des périodes de sommeil pouvant durer jusqu’à 18 heures, qui surviennent toutes les quelques semaines ou mois. La période d’éveil peut s’accompagner d’une faim excessive, d’agressivité et de désorientation.
Les autres causes possibles de l’hypersomnie sont les suivantes :
- Atteinte du système nerveux central due à des raisons toxiques, métaboliques ou traumatiques.
- Parfois, la cause peut être inconnue.
Dépression.
L’utilisation de certains médicaments, tels que les sédatifs, les antidépresseurs, les anxiolytiques et les antiépileptiques.
Traitement de l’hypersomnie
Le traitement de l’hypersomnie repose sur l’élimination ou la diminution des effets de l’affection qui provoque un sommeil excessif. La reprogrammation et l’organisation du calendrier des activités quotidiennes peuvent aider les personnes souffrant d’hypersomnie due à un manque de sommeil, par exemple, à obtenir des heures de sommeil supplémentaires.
Pour les troubles tels que la narcolepsie ou le syndrome de Kleine-Levin, il est important d’informer les patients sur leur état et sur les situations à éviter pour prévenir les épisodes. Comme traitements pharmacologiques, les médicaments stimulants tels que le méthylphénidate, les dérivés de la méthamphétamine, la modafylline, le lithium, le valproate et la carbamazépine sont souvent indiqués, et comme mesure générale, on conseille aux patients d’éviter le café et l’alcool.
Laisser un commentaire